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Cinquième République
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La Cinquième République, ou Ve République, est la forme du régime républicain en vigueur en France depuis 1958. Elle succède, le 4 octobre 1958, à la Quatrième République, son fondement juridique étant la Constitution du 4 octobre 1958. Elle marque une rupture par rapport à la tradition parlementaire de la République française dans la volonté de renforcer le rôle du pouvoir exécutif, le président de la République exerçant un pouvoir quasiment sans partage. Pour les libéraux, c'est une transposition du bonapartisme au XXe siècle.
Voir aussi
- Charles de Gaulle – Jacques Rueff, Antoine Pinay, Louis Armand, comité Rueff-Armand
- Georges Pompidou
- François Mitterrand
- Jacques Chirac – Alain Madelin
- Nicolas Sarkozy – François Bayrou, Ségolène Royal
- Emmanuel Macron
Citations
- La Constitution de la Ve République exprime la conception que de Gaulle se fait de l’État, du rôle et de la place du président de la République, de la légitimité républicaine. Mais elle traduit aussi une volonté de combattre le dérèglement du système politique des IIIe et IVe Républiques, de mettre un terme au « régime des partis ». La pratique de la fonction présidentielle du général de Gaulle pendant les premières années de la Ve République, celle d’un « monarque républicain », va marquer la conscience des Français, même après son départ. Ils se font désormais une certaine idée du rôle du chef de l’État, et les présidents qui tenteront d'en changer, au nom de la modernité ou d’une volonté de rupture, se rendront compte de leur erreur de positionnement politique. Cette « monarchie républicaine » où le président de la République est la principale clé de voûte des institutions et le centre du jeu politique se conforte avec l’outil politique du référendum. Celui-ci permet au président, surtout par la pratique gaulliste, de se passer du Parlement pour faire adopter les réformes importantes. (Jean-Louis Debré, Dictionnaire amoureux de la République, Plon, 2017)
- Si la définition du fascisme est « tout pour l’État, tout par l’État, rien en dehors de l’État (Mussolini) », la définition du bonapartisme serait « tout pour le grand homme, tout par le grand homme, rien en dehors du grand homme » et la nature bonapartiste de la Constitution de la Ve est bien sûr la principale raison qui explique l’effondrement de notre pays. (Charles Gave)
- Les bonapartistes : loin de vouloir un État neutre et soumis au droit, ils veulent un État fort, c’est-à-dire soumettant le droit à la volonté d’un chef qui prendrait le contrôle de l’État et le dirigerait en fonction de l’intérêt général qu’il serait bien sûr seul à même de déterminer. La Constitution de la Ve République est organisée selon ces principes. On en voit les résultats heureux tous les jours. (Charles Gave)
- Dans le fond, les institutions françaises sont naturellement fascistes (« tout pour l’État, tout par l’État et rien en dehors de l’État » Mussolini) -et l’ont toujours été. Par exemple, il est tout à fait évident que la Constitution de la Ve Républicaine est profondément fasciste (ce que l’on traduit en France par bonapartiste), puisqu’il n’existe aucune séparation des pouvoirs, l’exécutif ayant une prééminence totale sur le législatif et le judiciaire. (Charles Gave, 11/09/2017)
- La Ve République est née dans la rue et finira dans la rue. (Pierre Mendès France)
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